10 décembre 2008
Exposition 777 - 2008
MARCEL DINAHET
"Disparue en mer le 9/10/08" Video projetée. Pendant le temps de la résidence, Marcel Dinahet se rend régulièrement à la Pointe de la Torche. Là-bas il tente de se débarrasser de sa valise. À plusieurs reprises, il va essayer de la faire couler… mais en vain, le ressac de la mer la lui ramène toujours. Il lui faudra plusieurs lancées.
"La Torche" Vidéo sur moniteur. "Un pas de plus....Qu’il laisse sa caméra flotter au gré des courants ou qu’elle l’accompagne dans ses marches sur le littoral, Marcel Dinahet accorde toujours une place primordiale à la spontanéité, la liberté et l’intuition; chez lui pas de plan précis, de programme ou d’esquisses préparatoires mais un abandon à l’inconnu et un goût certain pour la surprise et l’improvisation (…)" Celia Cretien
SYLVIE FANCHON
"SF" peinture murale (oeuvre pérenne). Sylvie Fanchon signe sa présence dans la chambre : 2 peintures murales, ovales (40x27cm) légèrement en relief, elle commente : "J’ai voulu mettre à profit cette invitation pour expérimenter le tableau dans le mur. À partir de mes initiales j’ai construis deux peintures bichromes me référant à l’iconographie héraldiques". Revenant sur son travail lors d'un entretien avec Jean-Pierre Cometti, Sylvie Fanchon déclare : "Je puise dans des registres très divers, le plus souvent les langages de type plans, logos, coupes, systèmes électroniques, bandes dessinées… La source de la forme et son identification par le spectateur sont incertaines, bien que l’on reconnaisse quelque chose… Ce qui m’intéresse dans ces images résiduelles, c’est leur totale “élémentarité” visuelle."
KATRIN GATTINGER
"Tenir à 8" sculpture : bustes mousse synthétiques peintes. "Huit torses ayant des malformations s’empilent et se dressent telle une colonne vertébrale. Tenir, debout, se tenir, tenir ensemble, tenir bon." K.Gattinger
"Marée amarrée" installation : bassin, bidons PVC, maquette de bateau, drisses. "Tendre un décollage au-dessus de la ligne de flottaison, grâce à un système de pompage. 800 litres d’eau passent d’un bassin creusé au fond du parc à quatre tonneaux posés à proximité et reconstituent une petite marée. Dans des cycles de 7h30, le bassin se remplit et se vide. Une barque est amarrée au milieu du bassin par 18 points d’attache et lorsque l’eau baisse, elle quitte la ligne de flottaison, se met en lévitation avant de se reposer sur l’eau à nouveau, à son niveau le plus haut." K.Gattinger
ALEXANDRE GÉRARD
"Autoportrait au film d'angoisse au Manoir de Kerpaul" vidéo sur moniteur dans la bibliothèque, 11' en boucle.
"Autoportrait au film de guerre après une nuit blanche et 1km en piscine" vidéo sur moniteur dans la chambre du 2ème étage 24' en boucle. Les 2 vidéos d'Alexandre Gérard produisent deux situations permettant respectivement de générer et de capter le sursaut de frayeur et l’infernal vacillement entre éveil et sommeil. "Alexandre Gérard mène un travail sur le sens diversifié à la fois drôle et inquiétant". A. Labelle-Rojoux. "(…) Mon intérêt pour les notions de doute, d’hésitation, de perte de contrôle, et de stupeur, m’a amené à recenser certaines situations fréquentes où la maîtrise des codes et des signes vacille." A.Gérard.
NICOLAS GUIET
"/L" installation : 13 tableaux. "Chewing-gum dans les angles, acnée éruptive, Nicolas Guiet revoit le château de Kerpaul dans une seconde jeunesse avec ironie et désinvolture." N.Guiet. "Les œuvres de Nicolas Guiet étendent la notion de tableau au volume occupant l’espace. Il réalise ainsi, à partir d’une toile et d’un châssis (…) des volumes abstraits ou, disons, non-figuratifs, aux fortes charges colorées." Elodie Rahard
YVAN LE BOZEC
"Chauffeuse avec vue" chauffeuse, mobilier, dessin mural. Pendant 6 jours, Yvan Le Bozec va vivre dans la chambre où il peint. Petit à petit sa trace s’inscrit sur les murs jusqu'à investir le plafond, un dessin au geste spontané exécuté avec le moyen simple et essentiel de la peinture noire sur mur blanc, reprenant la première lettre de son prénom, le Y, motif récurrent dans l'ensemble de son travail. Dans ses temps de poses, utilisant le "déjà là", il s'invente un espace de méditation où il s'installe avec une tasse de thé, les pieds dans sa chauffeuse, contemplant le parc qu'il perçoit depuis sa fenêtre.
STEPHEN MAAS
"What remains n°1" sculpture : aluminium et corde (oeuvre pérenne). "Une barre d’aluminium sertie et légèrement contrainte dans une saignée/soustraction, dislocation et débordement d’un espace géométrique, tandis qu’une corde souple de la largeur d’une main vissée au milieu recentre, happe et renvoie." S.Maas
"What remains n°2" sculpture : sardines, échelle. La prise encore vissée de 5 leurres « entre les mailles » d’une échelle, légère pression, qui montent ou qui descendent, c’est selon, momentanément socle, le temps de la faire. Deux socles, un espace." S.Maas
CAROLE MANARANCHE
"Zone grise etc..." dessin mural (oeuvre pérenne). Carole Manaranche a investi les murs des couloirs du rez-de-chaussée qui mènent aux cuisines et aux étages. Sorties d’une série récente de dessins d'espaces imaginaires et mentaux, Carole Manaranche peint à l’acrylique noir des graphismes composés de formes géométriques et figuratifs. Un texte accompagne ses dessins : "Point de départ une valise… Un prétexte à remplir le vide…Des paysages mentaux surgissent… Du noir et du blanc pour seul motif, Sur un mur… Peut-être une histoire." C.Manaranche.
FABRICE PARIZY
"Echec et satiné" installation : bois, peinture vernie (oeuvre pérenne/modifiée). Les installations naissent de la rencontre avec un lieu, ses spécificités, son histoire… Au château de Kerpaul, Fabrice Parizy s’empare du damier noir et blanc du carrelage du hall d'entrée et propose une pièce en superposition de celui-ci. Dans ce lieu de passage, les visiteurs sont invités à circuler sur l'oeuvre, modifiant ainsi leurs perceptions de l'espace. Le sol semble se soulever.
BRUNO ROUSSELOT
"SN°3" peinture acrylique sol/mur (oeuvre pérenne). À partir d’un centre approximatif au sol, les lignes se dirigent vers les plinthes et produisent un étirement en fuseaux, l’effet d’une peinture "ouverte". La couleur est régulièrement étendue en aplats monochromes dont les bords sont légèrement effrangés pour mieux accrocher la lumière. Les surfaces colorées s’organisent dans l’espace avec le mobilier de la chambre d’origine, le jaune soutient la gamme des gris, le rectangle turquoise peint dans l’angle du mur semble envelopper le mobilier de la chambre d'origine.
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